Arrivés un peu cassés par nos 9 heures de route, un peu au milieu de la nuit, cette maison nous a ouvert les bras et on a vite plongé à l’étage dans un sommeil réparateur. Ensuite, là où j’ai vraiment pris la mesure du fait que nous étions bel et bien en vacances, c’est les cris des enfants de l’école voisine, quelques minutes avant d’entrer en classe, juste pour nous faire savourer la nouvelle : nous, nous sommes en vacances, replongeons vite dans le sommeil. Ils viendront nous le rappeler à l’heure de la récré. Je sais pas vous, mais moi j’ai adoré les cris des enfants au loin et moi bien au chaud sous la couette : bonheur.

Le port au soleil couchant La Grève Blanche au soleil couchant

Débarqués au milieu de la nuit donc, nous trouvons à notre réveil de quoi bricoler un petit dèj ! Mais quel plaisir d’avoir l’impression d’être attendus ! (nous aurons tout loisir de re-remplir les placards…).

Baie d'Audierne Le Bar de l'Océan, plage de Penhors, Pouldrezic

Les jours qui ont suivi sont emmaillotés dans la douceur de mes souvenirs. Entre la plage, le retour des bateaux en fin de journée, les longues balades le long de la baie d’Audierne des petits galets doux et translucides au fond des poches, le rituel quasi quotidien de la cuisson des langoustines ramenées vivantes du port (la poissonnerie attenante à la criée), et les soirs où «mince, on ne s’est pas baignés aujourd’hui», hop hop, serviettes, maillots, au bout de la rue, plouf, les langoustines avaient tiédi juste ce qu’il faut à notre retour, et puis… les presque voisins si charmants, et puis… le cris des mouettes, et puis le camélia qui doit être en fleur maintenant, et puis… soupir… c’est dommage que ce soit si loin…