Franck L. - Le Couvepenty ? Plutôt 2 fois qu'une !
Depuis l’ouverture du blog (un peu après en fait) je le suivais du coin de l’œil, juste “pour voir”.
Et puis ce message en mars qui en indique l’ouverture, ces belles photos d’une maison arrangée avec amour… où ça déjà ? en Bretagne !
C’était tentant. Alors on a pas hésité longtemps, ça non.
Qu’est-ce qui nous a poussé à venir ici ? L’attrait de la Bretagne (re)découverte l’année passée ? Sans aucun doute. Et ?
C’est bien simple, il a suffit d’arriver devant la maison et - surtout - d’y pénétrer pour se sentir chez soi. Un vrai petit nid douillet arrangé avec soin, avec un goût infaillible (si, si), un lieu empli de douce sérénité et de bonnes vibrations. Le premier indice notable fut la première nuit : certes quelque peu dérangés par le vent qui ce soir-là soufflait fort, et réveillés le matin par les goélands, le sommeil fut bon et réparateur. Et dès la nuit suivante, plus rien ni personne (pas même une escouade de goélands railleurs) ne pouvait nous couper dans notre élan généreux d’écrasement d’oreiller. Autant dire qu’on en a profité plus que de raison.
Bon, passé la découverte du lieu de vie, il fallait ensuite élargir l’horizon et voir à quoi ressemblait le port, les plages, tout ça. C’est là que l’on s’aperçoit de l’emplacement idéal du Couvepenty déjà effleuré dans le 1er billet de ce site : d’un côté la plage, de l’autre le centre ville (et le port), tous deux à 5 min de marche. Ça donne juste envie de se promener le long de la plage - ce dont on ne se privera pas du 1er au dernier jour - après / avant avoir acheté et consommé des fruits de mer, et surtout des crêpes et du cidre, véritable fil conducteur gourmand de notre séjour.
Au fur et à mesure que l’échéance du départ arrivait, nous élaborions des plans pour rester et proposer de racheter la maison à la maîtresse des lieux. Ou une autre non loin de là. Changer de métier, et hop on reste là !
Las, la dure réalité nous sautait au visage, il fallait rentrer chez nous. Enfin, l’autre chez nous. Autant dire que ce fut un déchirement que de devoir quitter ce havre de sérénité - oserai-je dire sérénitude ? - et de bains de pieds à l’eau de mer, arrosé de cidre Kerné, enrobé de crêpes fines tartinées de crème de salidou…
Mais on s’aperçut bien vite qu’il allait falloir y revenir : nous avions loupé - inconsciemment ? - le retour des bateaux de pêche au port et la criée…
Puisqu’on vous dit qu’on est obligé de revenir…
